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l'e dans l'o

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26 avril 2006

http://ledanslo.canalblog.com

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26 mars 2006

tu

tu sais, les gueulements dans ta tête, les mots qui ne sont pas des mots, les bruits qui ne sont pas des bruits, le grondement sourd, la tempête marine, la tête remplie de plein de gens qui parlent et rient fort, avec des voix fantomatiques, sans que tu puisses comprendre la moindre chose de ce qui se dit dans la foule, ben c'est ça, ça revient. en fait, j'ai découvert ce que c'est. non, c'est pas des petits anges en tutu. c'est juste la fatigue.
et en attendant je noue un fil rouge à la pate de cuillère. cuillère est un élephant.
et puis regarder par la fenêtre d'un train allongé sur le dos c'est
*trop bien calé*
.

24 mars 2006

balcon.

balcon

je l'ai troué ton bout de papier, d'un grand coup de mégot bien placé, et je t'en balance de la creme brulée, à travers la pièce, ça gicle sur les murs et c'est pas trés appétissant. et la seule chose qui est belle dans l'histoire, c'est cette affiche du primavera au jardin des plantes. ouais. j'crois que je vais galérer, le scotch ça colle pas sur la moquette (oui, j'ai de la moquette sur mes murs).
et puis le printemps. le printemps, c'est bizarre, le printemps, c'est pas normal. y'a des fleurs qui éclosent de partout. y'a des journées où le ciel déborde presque et d'autres où il fait bon vivre sur une pelouse verte éclatante, prés du lac, prés du moulin, prés de l'île pleine de plantes coupantes, auxquelles nous nous sommes coupés, plus tard, avant de grimper l'échelle qui fait mal aux pieds, pas plus que les cailloux crades du lac, mais quand-même, pour enfin acceder à la hauteur et à l'immense hélice turcoise.
mais oui, c'est bel et bien le printemps dehors, déjà, déjà. et cette année je ne verrai pas les bourgeons des peupliers éclater du balcon de ma chambre, tout d'abord parce qu'il n'y a plus de peuplier, et ensuite parce que j'ai changé de chambre il y a à peu prés un an, et qu'il est fini le temps du balcon. "pourquoi tu demandes ça ?" "pour rien.".

19 mars 2006

7

j'm'en fous. je vais jeter ma salopette sur cette chaise et aller directement au lit. il faudra simplement que je mette le reveil un peu plus tôt que d'habitude et que je m'active demain. sachant qu'il est plus de minuit, je pense que je serai trés fatiguée lorsque le moment de faire tout ce que j'aurais du faire ce soir viendra. tout cela va evidemment nous mettre en retard, et pis ça va certainement crier par ci par là, mais aprés tout, j'ai bien envie de m'offrir le luxe de ne pas me compliquer la vie maintenant, mais demain matin.

c'est tout.

17 mars 2006

17:00

le temps glisse comme un serpent dans le sable, ou comme un train le long des rails. vendredi soir retour chez soi, épuisée par la longue et jolie semaine achevée, épuisée par la chaleur écrasante du wagon, épuisée d'avoir dormi jusqu'à n'en plus pouvoir cette nuit.
dehors elle ne va pas encore vraiment tarder à tomber. le ciel était gris et bas et lourd tout au long de c'te froide journée. à s'assoir par terre sur le sol froid, contre le portail, et puis jouer aux cartes, voir le temps passer lentement, et puis alors décider d'aller là où l'herbe est verte. c'est à partir de là que le temps se met à passer d'une façon completement différente.
et puis dehors le décor change petit à petit, étendues blanches ou bâtiments toleux.
non.
ce train fait écrire bizarrement.

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12 mars 2006

bouts

-tendre les bras et s'agripper à la paroie rocheuse d'une grande montagne, la jupe qui se prend dans les ronces, l'eau qui glisse sous les pieds et qui mouille les épaules, la nuit noire et le froid que l'on ne ressent pas le moins du monde, les arbres, les buissons, et la lumière. le chemin de pierres de volcan. noires. blanches. scintillantes.

-regarder le ciel et voir que le soleil recommence à se montrer, alors s'étirer longuement et s'allonger sur de la pelouse fraiche et accueillante. jouer un air à la guitare, attacher ses cheveux, gagner un gilet dont on est amoureuse, et puis marcher.

-s'assoir en tailleur sur la chaise et s'accouder sur du bureau. écrire. ou pas.

-des grandes fenêtres, immenses, de partout, impeccables, un tableau de paysage qui s'étend sous nos yeux, et qui bouge, en plus.

et ca y est, wendy a un corset et dany pêche dans le lac, halloran va remplacer son père qui s'est transformé en monstre, et pis va falloir qu'ils essaient d'être heureux.
et moi en attendant j'ai plus rien à lire.

[ah ouais et au fait, demain c'est mon anniversaire.]

5 mars 2006

bizarre

et ben voila, c'est reparti. va falloir que je pense serieusement à faire mes affaires, reviser l'anglais, mettre le reveil et dormir, ce qui me fera quatre heures de sommeil j'imagine, aprés avoir pendant deux semaines dormi autant que j'ai pu, ça va me faire bizarre.
bizarre de voir la route dans la nuit matinale, le goût de la ricoré au lait dans ma bouche et mon sac à l'arrière. bizarre de revoir le quai du lundi matin alors que j'avais commencé à l'oublier. je l'aime bien ce quai. je m'assois sur mon sac et je fume une cigarette en attendant 8h06 où le train et gilbert(s) (niark niark gn) arriveront en même temps.
lundi 6 mars, veille de l'ouverture du crabe croustillant 2, je vais recommencer à vivre des journées entières, avec le matin, l'aprés midi et le soir, je vais recommencer à exécuter mon rituel somniaque, je vais reprendre les habitudes (presque) oubliées, ça va faire bizarre, mais je pense que je vais rapidement me faire au changement.
et puis les journées sont ensoleillées et agréables pendant quelques heures, maintenant. ca y est on est en mars. mars. j'aime le mois de mars. ouais. je pense que je vais repartir sur un bon pied. j'm'en sens capable. j'ai ruminé quelques idées noires ces derniers temps, mais on est en mars, et le mois de mars est un joli mois, et le mois de mars se devra d'être un joli mois. voila. oui, j'aime bien prendre ce genre de décisions. ça rend les choses automatiquement plus chouettes.
mais l'optique de devoir couper (coutchen, avec des citchen), faire mes affaires et réviser mon anglais atténue un peu l'effet.

3 mars 2006

que dire ?des p'tits bonhommes qui essayent de

que dire ?
des p'tits bonhommes qui essayent de grimper à la cheville des grands.

ça y est dans deux jours je vais reprendre une vie normale. ça va faire bizarre mais je pense que je survivrai. (oui pour une fois je met des cedilles à mes c, j'avais envie.)

sheeeee what did we do that was wrong ?
is haviiiiinnnng we didn't know it was wrong
fuuuunn fun is the one thing that money can't buy

27 février 2006

automatismes

comme si fallait juste jeter un coup d'oeil pour voir le volume du chmilblik. non, bien sur, faut tendre la jambe, se servir de son pied, appuyer sur des boutons, tout ça. beaucoup trop fatiguant. surtout pour de la curiosité seulement.
en ce moment tout au long de la journée j'ai des flashs d'image des rêves que j'ai fais la nuit d'avant. là c'est une falaise avec des gens accrochés, deux ou trois gens dont moi. j'crois qu'il faut que je recommence à retranscrire mes rêves. quand le matin je les raconte sur papier, même si c'est juste un tout p'tit bout, aprés je me met à m'en souvenir parfaitement. c'est pratiquement automatique. mais bon au bout d'un moment j'en ai marre de devoir écrire pendant un quart d'heure de bon matin (ou de bonne aprés-midi dans la réalité, mais dans ces cas-la toujours de bon matin dans ma tête). et alors je ne me souviens plus de rien.
et puis en parlant de matins, ce matin (dans ma tête, dans ma tête) y'a eu l'odeur. l'odeur et la couleur aussi. mais surtout l'odeur. dans le couloir. l'odeur d'une fin de février dans l'entre-pièces et la porte du studio entrouverte. ça m'a obscédé pendant au moins deux heures toutes entières. c'était exactement la même situation que celle la : "ce soir au soleil se couchant sur les escaliers, aux odeurs d'essence et à la couleur printanière anime mon coeur d'images et de souvenirs.", mais en plus brutal, en plus violent. plus prenant. un peu plus glauque. et puis automatiquement je me suis souvenu. pendant au moins deux heures toutes entières à mesure que je levais les yeux vers les escaliers et la fenêtre, y'a eu plein d'images dans ma tête. des images d'année derniere jour pour jour. atmosphère pour atmosphère en tout cas. le printemps qui lutte pour arriver. les beaux éclaircis poignardés par le froid du soir qui descend. l'orange. le cahier vert à spirales. à petits carreaux. le cahier bleu. à grands carreaux. les stylos billes. le stylo plume.

26 février 2006

pieds

j'vois pas pourquoi j'me retiendrais, maintenant que j'ai compris qu'il y a bien des gens qui s'en donne à coeur joie. beaucoup. énormément. ça leur donne même la classe. j'crois qu'aprés les autres ont un peu plus peur d'eux, puisque c'est comme ça que ça fonctionne, y'a des gens qui ont peur et d'autres qui font peur.
moi j'ai peur.
mais je peux trés bien faire peur. j'ai peur parce que je me retiens. mais j'vois pas pourquoi je devrais continuer plus longtemps.
aprés tout les "je-m-en-fous-pas-mal" ont toujours été trés efficaces comme médicament, j'ai toujours reussi à me remettre sur pied grace à ça, et ça m'a même pas donné honte.
et puisque que la majeur partie des autres se droguent à ce médicament, ben franchement, j'vois pas pourquoi j'me pose tous ces problêmes.
c'est même pas pour les pourrir, les autres, que je dis ça. non. une fois encore je les envie. j'envie leur liberté. qui me marche salement sur les pieds et qui m'font trés mal, ouais, mais bon. suffit que j'me mette à leur marcher dessus moi aussi, pis peut-être que je serai enfin à leur niveau. peut-être, certainement que ça fonctionne comme ça : écrasons nous les pieds, allez, celui qui fera le mieux semblant de pas avoir mal sera le plus fort d'entre nous. et puis on se tait. faut pas le dire. c'est mal.
finalement si, c'est bel et bien pour les pourrir que je dis ça.
mais je me maudis de pas être capable de donner des bons gros coups de talons pile sur le petit orteil, de l'écraser de toutes mes forces en hurlant, et pis d'en regarder le propriétaire dans les yeux avec un petit rictus ridicule sur les lèvres et lui dire "sans rancune !".

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